Récits et poèmes
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 Un rêve qui n'aurait jamais dû se terminer

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Anaïs
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MessageSujet: Un rêve qui n'aurait jamais dû se terminer   Un rêve qui n'aurait jamais dû se terminer Icon_minitimeSam 15 Mar - 15:55

Un rêve qui n’aurait pas du se terminer


La nuit dernière, j’ai rêvé mon éveil dans un lieu magnifique. La première chose que j’y vis, ce fus un ciel étincelant de beauté. Il me fallut plusieurs secondes avant de comprendre que j’était la spectatrice d’un coucher de soleil incroyablement majestueux.
Je restai allongée pendant une heure au moins à admirer le coucher de soleil, d’un rouge flamboyant à la limite de l’horizon. Et c’est seulement lorsqu’une myriade d’étoiles s’installa dans le ciel qu’il me vint à l’idée de me lever. Je quittai alors mon berceau d’herbe douce et légèrement mouillée pour me tenir debout, accompagnée dans mon mouvement par une légère brise.
Les cheveux ébouriffés et portés par le vent, j’observais les alentours. De chaque côté s’étendait une prairie à perte de vue, sans habitations, sans barrières pour m’empêcher de voir jusqu'à la ligne d’horizon.
Il faisait à présent nuit, et malgré cela je distinguait nettement un petit chemin de terre qui semblait ne jamais s’arrêter. Il devait faire à peine six pieds de largeur et débutait près d’un rocher à au moins une vingtaine de mètres de moi. Mais cela ne m’intéressait pas. Je n’étais pas là pour ça.
Je tournai sur moi-même une ou deux fois, très lentement pour admirer ce paysage nocturne. Lorsque soudain, je remarqua une lueur qui n’était pas là avant. Intriguée, j’observai cette lueur discrète et rayonnante à la fois, si bien que j’en restai béate, immobile à admirer cette perfection.
Puis un bruit agréable se fit entendre, accompagné de gouttelettes. L’une d’elle, emplie de fraîcheur, glissa sur ma joue, une autre mouilla le dessus de ma tête, et bientôt je fus trempée, mais heureuse de cette soudaine fraîcheur.
Ce changement de temps si rapide éveilla ma curiosité, et j’abandonna la lueur lointaine pour observer les constellations dans le ciel.
J’eus un pressentiment étrange. Un peu l’impression d’être perdue. Car je ne reconnaissais aucun de ces assemblages d’étoiles. Mais ma peur s’envola rapidement et je leva la tête jusqu'à un angle qu’il est impossible d’atteindre en réalité. Mais quand on vit un rêve, il vaut mieux le vivre à cent pour cent. Grâce à cette opportunité, je pus profiter longuement de la magnificence des astres lumineux qui éclairaient le ciel.
L’une des constellations me rappela un serpent, sûrement un cobra, occupé à étrangler sa proie dans le but d’ensuite la dévorer. Certains auraient pus être choqués en voyant un tel spectacle, mais de mon côté j’était emplie de cette émotion qui n’a pas de nom, en tout cas je n’en connais point qui lui convienne. Une sorte de fierté, mais non pas par rapport à moi, mais plutôt mélangé à de la reconnaissance, de l’envie d’apprendre, et d’autres sensations impossibles à décrypter.
Une seconde constellation m’évoqua un lion. Cet animal paresseux qui savait pourtant faire régner la loi. Là-aussi j’était envahie d’émotions diverses et variées, et je regardais avec respect cet animal qui me fixait avec des yeux sages, sans aucune autre émotion que la perfection.
Ayant vu ces deux spécimens, je me demandaient pourquoi je les avaient vus. On comprend difficilement pourquoi nous rêvons de telle ou telle chose, et jusqu'à ce jour personne ne sait l’expliquer. Mais j’allais trouver ma réponse.
Comme aucun autre assemblage d’étoile ne dessinait un animal connu à mes yeux, je baissai le regard pour me concentrer sur cette lueur lointaine.
La pluie cessa, le vent fit de même. Je ressentis à ce moment comme un sentiment d’oubli. J’avais négligé quelque chose. Mais quoi ?
Sans hésiter un instant de plus, je releva la tête. Et là, je vis.
Je vis tout d’abord de simples étoiles, puis elles semblèrent se rapprocher, hisser des passages entre elles, se relier comme dans les jeux pour enfants qui donnent à la fin un dessin.
Et là, mon dessin représenta un autre animal. Un animal que je connaissais bien, sans même m’en douter.
Les astres lumineux avaient tracé l’animal fougueux de mes rêves, la bête ailée, sauvage, indomptable que mon esprit avait créé pour moi. Les mythes l’avaient inventé, mais moi j’y croyais tellement qu’à présent, elle était là.
Un pégase.
Devant ce dessin, je soupirai d’extase. Quel fut le bonheur que je ressentis pendant ces quelques minutes ! Un bonheur que je ne pourrais décrire, tellement il est pur.
Et là, devant mes yeux ébahis, la bête rua devant moi. J’ouvris de grands yeux incrédules. Avais-je rêvé ? Bien sûr, tout cela n’était qu’un rêve. Rien n’était réalité… Tant mieux. Il fallait en profiter.
Je laissai mes émotions m’emporter et je pleurais de joie, tout en admirant le cheval ailé qui s’éveillait. Je poussai un cri alors qu’il me semblait qu’il commençait à battre des ailes et à descendre vers moi.
Je restait là, sans savoir quelle attitude adopter. Je ne savais rien de cet animal. Peut-être devais-je l’accueillir par des caresses, mais peut-être que cet animal était d’une intelligence semblable à celle des humains, peut-être supérieure.
Mais cela faisait beaucoup de peut-être… Alors je me décidai à ne rien faire du tout.
Le pégase arriva vers moi en battant des ailes, comme les oiseaux. Il s’éloigna pour atterrir au sol, formant un sillon de terre et m’envoyant l’herbe arrachée dans la figure. Mais je n’en avait rien à faire. J’étais immobile, pleine d’extase devant ce spectacle qui remplissait mon cœur d’un bonheur pur.
L’animal avait atterri à quelques mètres de moi, et me rejoignit au pas. Il se plaça face à moi, et hennit. Ce n’était pas cet hennissement banal que produisent les chevaux, mais comme une mélodie digne d’un grand artiste. Une mélodie qu’il m’était impossible de reproduire, et tout aussi impossible de me rappeler. Car elle était d’une beauté si forte, si contre-nature que notre cerveau n’avait pas été créé pour retenir une telle somptuosité.
Je souris. Non pas un sourire que l’on fait lorsqu’on a gagné au loto, non. Un sourire de bonheur parfait, un sourire qui n’existe pas dans notre monde. Le sourire. Le seul, l’unique, le vrai sourire. Celui que tous aimeraient voir dans les yeux des autres.
Le pégase reproduisit un sourire semblable au mien, mais qui ressemblait plus à une grimace. Je riais gentiment, et, toute gêne dissipée, je passais ma main sur le front de l’animal majestueux.
C’est alors que j’eus un sursaut. En moi, tout au fond de moi, une petite voix, celle de l’instinct me chuchotait que l’animal avait été envoyé pour me donner le bonheur. Le bonheur, avec un grand L.
D’autres phrases me furent chuchotées, et je réussi à comprendre en l’espace d’un instant le lien qui nous unissait, à présent, lui et moi. Et je sus. Je sus qu’il voulait que l’on vole ensemble.
J’exauçai son souhait, ce qui fut pour moi un bonheur immense. Il plia les jambes pour me permettre de le monter. Dans la vie réelle, je n’était qu’une débutante en équitation, mais là c’était différent. Là, c’était lui, pas un vulgaire cheval. Là, c’était la moi de ce rêve, pas la moi timide, pas la moi hésitante, non. La moi parfaite. La moi confiante.
Je le montai avec facilité, et m’accrocha à sa crinière blanche. Dans mon extase, je n’avais que trop peu remarqué ce blanc. Ce blanc synonyme de pureté, de perfection, de beauté.
Un blanc unique.
Je positionnai adroitement mes pieds sur ses ailes, puis il prit son envol. Au décollage, je fermai les yeux pour savourer ce moment. Une centaine d’émotions me traversaient : de la joie, du bonheur, du plaisir, du bien-être, mais aucune trace de peur.
Lorsque j’ouvris les yeux, nous étions, ou plutôt l’être que nous formions était à plus d’un milliards de kilomètres du sol. La terre ferme avait disparu, sous nos pieds il n’y avait rien, rien que de l’obscurité.
Puis l’être, cet être qui était un peu de moi et un peu de lui descendit vers la terre. Et il put apercevoir de grandes collines dorées qui scintillaient sous l’éclat de la lune, qui était bien présente malgré le fait que je n’était plus dans mon univers.
L’être admira des paysages indescriptibles car trop beaux, et plana longuement dans les airs à la recherche du meilleur endroit où se poser.
Puis l’être atterrit à la lisière d’un bois. Des informations passèrent dans mon esprit, m’indiquant que l’être avait faim. Peut-être moi. Peut-être lui. Peut importe.
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Anaïs
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MessageSujet: Re: Un rêve qui n'aurait jamais dû se terminer   Un rêve qui n'aurait jamais dû se terminer Icon_minitimeSam 15 Mar - 15:56

Sans me laisser le temps de descendre, le pégase prit le triple galop et me conduisit à travers la forêt. Je me laissai faire, mais ne manquait aucune occasion de rire. De rire d’un bonheur intense.
Le cheval ailé ne stoppa sa course que lorsqu’il trouva un grand arbre d’où pendait deux magnifiques pommes bleues. Elles avaient l’air très appétissantes, et l’être avait faim.
Sans hésiter une seconde, l’être leva la tête, une partie de lui saisit sa pomme à la main, l’autre la prit dans sa bouche. Avant même d’avoir pu mangé nos pommes, le cheval ailé repartit au triple galop, cette fois-ci encore plus vite.
Puis l’animal stoppa net sa course, pour me surprendre. Je riais. J’était au bord des larmes. Je riais de bonheur. Lorsque le pégase reprit le galop, un obstacle sur le terrain l’obligea à sauter. Ne m’étant pas préparée à une telle secousse, je lâchai prise et tombai au sol. J’atterri sur une pierre, mais je n’eus pas mal. Normal, ce n’était qu’un rêve.
Inquiet, le pégase me rejoignit. Il se pencha sur moi et me renifla de ses grands naseaux blancs pour savoir si j’était toujours là. Je me redressai en sursaut et lui saisit l’encolure. Le cheval ailé, surprit, s’éloigna.
Je ria. La bête si majestueuse revint vers moi et pencha sa tête, pour que je puisse le caresser. C’est ce que je fis.
Je me rendis compte que j’avais perdu ma pomme. Le cheval ailé, conscient de ma gêne, m’invita à le remonter et partit au trot vers l’endroit ou la pomme avait atterri. Malheureusement, elle était écrasée.
Peut importe. Ce n’était pas une simple pomme, même bleue qui allait changer ma vie. Pourtant, le pégase sembla triste d’avoir abîmé ce qu’il m’avait offert. Je tentai de le consoler, mais ce fus vain. Il reprit immédiatement son envol, et je comprit qu’il partait à la recherche d’un autre cadeau à m’offrir.
Le décollage fut le même qu’avant, mais m’apporta tout autant de bonheur, si ce n’est plus. Ce qui est bien dans les rêves, c’est qu’on ne se lasse jamais.
Le paysage fut bien sûr différent, et le bonheur envahit mon être tout entier. Cela semblait à présent comme une drogue. Le bonheur, j’avais maintenant l’impression qu’il était présent depuis toujours dans ma vie. Je ne parle bien sûr pas du bonheur qu’on connaît sur Terre, mais de l’inimitable bonheur qui n’existe qu’en rêve.
J’admirai avec lui une immense falaise bordée d’eau, un étang dans lequel nageait poissons et mammifères marins, une rivière brillante, un volcan somptueux, un désert, des dunes de sable… le tout inimitable. Plus qu’il ne pouvait en exister sur Terre.
Le pégase se posa de nouveau, cette fois-ci sur une grande étendue de terre meuble. Il me fit comprendre son intention, je saisis immédiatement ce qu’il attendait de moi.
Alors, il partit au pas. Je sentais sa puissante musculature travailler sous moi, sa forte carrure me supporter sans peine. Il prit le trot. Je m’accrochai à sa crinière et m’efforçai de garder le rythme. Un trot plus rapide ensuite, m’obligeant à monter, puis descendre, monter, puis descendre…
Il accéléra. Je sentis sa puissance tandis que je m’accrochai tant bien que mal à sa crinière qui me cachait le visage. Je sentais dans ses pas la terre dans laquelle il galopait.
Je serrai de plus en plus mes jambes sur le pégase. Ce dernier accéléra, puis accéléra encore…
Nous allions de plus en plus vite. Et moi je serrai le plus fort possible mes jambes sur le corps du cheval ailé qui commençait à suer.
C’était la toute première fois que je montais un cheval à cru. Et je ne m’étais jamais douté que j’apprendrais avec un pégase. Mais nous étions dans un rêve. Et dans un rêve, tout est possible.
J’avais mal. L’effort poussai sur mes jambes, les alourdissaient. Je me soutenais tant bien que mal. Je tirai sur la crinière du pégase comme une folle. Je suai, il suait… L’être que nous formions était fatigué. Il ralentit doucement.
Je pus reprendre mon souffle. Le pégase reprit le trot. Puis le pas.
Il s’arrêta, et je manquai de ma laisser tomber à terre. Mais il me retint. Un hennissement mélodieux de sa part me complimenta. Je l’embrassai sur le front, une fois descendue. Nous restâmes ainsi plusieurs heures, à se reposer côte à côte, ma main sur son encolure, ou sur son dos, à le caresser et à le féliciter.
Je lui chuchotai un remerciement et lui assurai que ce qu’il m’avait offert devait bien valoir vingt milliards de pommes bleues. Mais il ne semblait pas satisfait, et m’invita à le remonter.
Nous reprîmes notre envol. Pendant ce vol, je ne regardai pas le paysage. Je le passai contre la tête chaude de l’être que j’aimais le plus au monde.
Pendant ce temps, le cheval ailé cherchait mon cadeau.
Je sentis tout d’un coup que le pégase avait trouvé. Il se posa sur une plage dorée. Engourdie par ce voyage qui m’avait semblé durer cependant à peine quelques secondes, je posai pied à terre.
Le sable chaud fut comme une caresse pour mes pieds, et je m’y engouffrai avec plaisir tandis que le pégase réclamait sa dose de caresses.
Je me laissai tomber dans le sable doux, et fit tremper mes jambes dans l’eau tiède. Je fermai quelques instant les yeux, mais il hennit, m’avertissant.
Je réouvrit mes paupières et vit. Le ciel se teintait de rose, abandonnant sa parure noire. Les étoiles avait disparu. Je tournai la tête vers le pégase.
Son regard me donna envie de pleurer. Il avait l’air affreusement triste. Je pensai à lui demander pourquoi, mais je savais que nous n’avions pas besoin de mots pour nous comprendre.
Il m’expliqua par son regard, et mon cœur traduisit.
Le pégase voulait que l’on reste ici pour l’éternité. Il voulait que ce rêve ne cesse jamais. Il voulait que l’on reste ensemble pour toujours.
Je lui chuchota ces quelques mots, brisant le silence :

-Moi aussi. Moi aussi j’aimerai que ce rêve ne s’arrête jamais… Mais comment ?
-J’aimerai temps exister… Murmura le pégase.

Sa voix était teintée de nostalgie, et dans une situation comme celle-là, il fut normal qu’elle ne me surprit pas.
Des larmes coulèrent sur mon visage. J’avais compris. Lorsque le jour se serait installé, que la nuit serait finie, tout disparaîtra. Nous étions dans un rêve. Moi j’existai, j’avais une vie.
Pas lui. Il n’était que le fruit de mon imagination. Pourquoi n’existait-il pas ? Pourquoi n’était-ce pas plutôt le monde réel qui n’était qu’un rêve ?
Je caressai longuement la robe soyeuse de l’être qui m’était le plus cher au monde. Le pégase comprit les émotions qui me traversaient, et hennit.
Cette mélodie était différente des précédentes. Celle-ci était une longue lamentation.
Je tentai de cacher mes sanglots, mais je ne pus. Pourquoi la vie était-elle si injuste ? Pourquoi n’avait-il pas le droit d’exister ?

-J’existerai toujours en toi, me promit le pégase d’une voix triste.

Je savais bien que je ne le reverrai jamais. Car chaque rêve est si différent…
Je savais que lorsque le soleil apparaîtrait, je devrai partir. Abandonner l’être que j’aimais le plus au monde.
Il m’aimait, je l’aimait. On avait passé un moment paradisiaque ensemble. Cela devait ne jamais se terminer.
Mais la vie n’est pas faite ainsi. Les rêves sont faits pour rester des rêves. La réalité est faite pour exister. Pas les rêves. Je ne savais pas si cette idée venait de moi ou du pégase, mais je m’en fichait. Si je le laissais prisonnier de ce rêve éphémère, je laisserais ici une partie de moi.

-Ne m’abandonne pas, chuchotai-je…

Le soleil était là, bien haut. Et je vis à nouveau la lueur.
Sous mes yeux humides, elle s’agrandit. Et une porte s’ouvrit en face de moi. Pas comme une véritable porte, juste une sorte de passage.

-Adieu… lui chuchotai-je… Promet-moi…
-On se retrouvera… promit-il.

Les larmes aux yeux, je m’engouffrai dans le passage sans avoir d’autre choix.
Et je m’éveillai dans le monde réel, prête à affronter la réalité.
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